Rédiger une histoire inventée par les élèves amènera à travailler la description, le discours direct ou indirect, la cohérence … et la structuration progressive d’un texte.
On pourra initier ce travail en partant d’un lieu et/ou d’une époque dans lequel/laquelle évoluera un personnage principal.
On invitera les élèves à rédiger dans un premier écrit de travail leurs premières idées sur les actions à raconter.
Cet écrit pourra prendre la forme d’une narration chez certains élèves, d’une liste, d’une carte mentale ou d’un petit schéma légendé pour d’autres ; cette différenciation permettra à chaque élève de s’investir dans la tâche d’écriture proposée.
D’autres temps d’écriture seront ensuite consacrés aux idées des élèves autour des lieux, des personnages secondaires, des principaux évènements.
Des consignes d’écriture fermées permettront à priori d’éviter l’écueil d’une trop grande variété d’écrits ; une consigne plus ouverte est néanmoins possible après un travail autour du récit, en fonction des habitudes d’écriture des élèves.
Ces temps d’écriture seront suivis de temps de présentation* et discussion collectives à l’issue desquels une sélection négociée d’idées sera opérée.
Ces dernières seront consignées par écrit, idéalement sur un support numérique facilitant l’évolution par modifications successives (corrections, suppressions, ajouts…) de cette trace écrite « mémoire » collective sans perdre en lisibilité, tout en offrant à tout moment la possibilité d’afficher cette trace dans un état antérieur.
Ce descriptif des actions, des lieux, des personnages servira de base à la rédaction d’une trame de l’histoire, texte narratif décrivant, sans entrer dans les détails, les grandes lignes de l’histoire, les évènements principaux et leurs protagonistes.
L’expansion de cette trame et des premiers écrits de travail, visant à détailler la trame narrative du film d’animation, puis leur compilation servira de base à la rédaction collaborative d’une histoire scénarisée, voire d’un scénario, auquel chaque élève apportera sa contribution.
* Si l’équipement numérique de la classe le permet, on utilisera avec profit un vidéoprojecteur connecté à un ordinateur, une tablette tactile, un smartphone ou un visualiseur, en lien avec un logiciel d’annotation.